La mise en scène
C’est
en 2008 que j’ai rencontré Benjamin BOLLEN. Etonné, tout
d’abord, par sa taille (2m15 au garrot !), je fus ensuite
impressionné par l’étendue de ses talents : comédien
électrique, compositeur et pianiste, il savait également
chanter, le bougre ! Je lui proposai donc de rejoindre la
Compagnie Ornithorynque afin qu’il s’illustre dans deux des
adaptations que j’avais commises (Le
Chandelier et Duo pour
Dom Juan). Cette collaboration fut plus que
fructueuse et, en 2012, il me parla d’un texte de Victor
HAÏM, qu’il avait découvert et dont il était tombé amoureux
: Fureur. Le spectacle
fut mis en scène par Stéphanie WURTZ et Benjamin y excella,
durant 3 ans, dans le rôle du Maestro Furioso.
Pour L’Homme de Riom, ce
fut, une fois de plus, lui qui m’apporta ce projet sur un
plateau. Féru d’opérettes, il avait écrit cette fantaisie
musicale autour d’une vingtaine de chansons glanées dans un
répertoire allant des années vingt aux années cinquante. Sur
le papier, ce spectacle tenait déjà fièrement la route. Il
ne restait qu’à trouver sa comparse, la pianiste... Isa
Fleur jouait, à l’époque, son seul en scène
La Cantatrice chaude, au
théâtre Essaïon. Dans la même salle où, un an avant,
Fureur avait conquis le
public... Un signe du destin !
La rencontre de ces deux titans fut joyeuse et explosa en
propositions artistiques délirantes. Je n’ai eu qu’à les
recueillir dans mon escarcelle et à les regarder jouer et
chanter... Un pur bonheur !
Un bonheur que je vous propose de partager. Bon voyage, en
compagnie de ces petits fripons… 1956 vous ouvre les bras !
François LIS,
metteur en scène |